Différentes photos de la rue Maginot - avril 2011- 
Don de Jean-Pierre Bisquerra fils d'Antoine
 Souvent quand je suis devant mon ordinateur et que je mets à jour le site, je me pose la question, que 
sont-ils devenus les enfants de la rue Maginot ceux de ma génération ?
J'ai retrouvé Suzanne Servera qui est devenue Madame Ripoll qui habite l'Australie 
( Notre amie 
Suzanne est DCD ainsi que sont mari)
, Guy Lang à la Seyne sur mer dans le Var, Francois Mulet dit 
Ninou ( 
Notre ami Ninou est DCD   )   dans les Alpes Maritimes  Cristobal Torrés et sa soeur Paquita, 
Roger Pons ( 
Notre ami Roger est DCD  ) dans l'Aude, Jean-Pierre et Hubert Ruidavests à Champagnole
dans le Jura. Mais les autres ? Roger Catala, la famille Pons, Arlette, Mireille, Michèle et leur frère 
Marco habite le Nord, Popaul Moulinier, Christian Bagur, etc..etc..etc.. Alors de vous tous les absents 
j'attends de vos nouvelles. Affectueusement à vous.

                                                    Petitjean ou Jean-Jacques Dusnasi le webmaster du site

                                                               
Que sont-ils devenus les enfants de la rue Maginot ?
Petit jean
Photos de la rue Maginot maintenant
J' habitais là
Mon quartier, c'était la rue Maginot qui se trouvait entre la clinique de Belfort au 
nord et l'avenue Lebally au sud. Nous étions une bande de galopins heureux, pas 
riches, nos jeux étaient simples et surtout pas chers. Aux noyaux d'abricot, au 
ballon entre les bouches d'égout devant l'épicerie de M. Bisquera, les charrettes 
à roulement avec les caisses en bois de conserve de l'épicerie et les roulements 
de chez M. Leherle, électricien auto et bien sûr, aux Indiens.Des fois j'étais le 
chef, car j'avais pour mission de faire des arcs avec de l'acacia et des flèches 
avec les roseaux de M. Servera. Bien entendus, Sitting-Bull ou Cochise étaient les
noms des chefs préférés. Pour pouvoir boire une bonne bouteille de Sélecto ou 
une limonade Hamoud Boualem, on cassait les olives vertes pour M. Bisquera 
l'épicier et on faisait aussi quelques courses pour certains voisins. 

Que de rigolades, surtout avec Vincent Albiac, mari de Rosalie et aussi Messaoud
qui avait fait « l'indo » pour les bêtises l'inspiration venait de Vincent.

Bien sûr le cinéma l'Éden, le Splendid ou le Ritz avaient notre visite le dimanche 
après-midi. Les copains, c'était Guy, Ninou, Popol, Hamid, les trois Roger, 
Hubert, Jean-Pierre, Christian et Fatiha, mon amie d'enfance.

Voilà les plus belles années de ma jeunesse dans la rue Maginot à Maison-Carrée. 
Maintenant, il ne nous reste plus qu'à attendre le mois de mai à Sarrians pour 
avoir l'espoir de revoir un ancien du quartier.